La maladie est une réalité que nous rencontrons tous, de près ou de loin. Elle nous rappelle notre faiblesse, nos limites, notre dépendance.
Elle peut être courte ou longue, légère ou lourde, traitable ou incurable — chaque personne la vit différemment, selon son corps, mais aussi selon sa foi et sa vision de l’épreuve.
Certains redoutent la maladie, la vivent mal. D’autres, au contraire, l’acceptent et y voient une opportunité spirituelle.
Comment accepter la maladie ?
D’abord, il faut se rappeler que tout ce qui nous atteint vient de la volonté d’Allah, et que la foi en la destinée (le qadar), qu’elle soit agréable ou difficile, est une clé essentielle pour traverser cette épreuve.
Rien n’est décrété sans sagesse, sans bien pour le croyant, dans cette vie ou dans l’autre. Celui qui en est convaincu trouve l’apaisement et l’acceptation, même dans la douleur.
Et plus la maladie est lourde, plus cette foi devient une ressource précieuse.
Ce que la maladie peut nous apporter :
Un rappel de notre condition de serviteur
La maladie rappelle au croyant sa faiblesse, sa dépendance totale envers Allah, Celui qui donne la vie et la reprend.
C’est une occasion de méditer sur le Tawhid, sur les Noms et Attributs d’Allah, Sa perfection et notre besoin urgent de revenir à Lui.
Une cause de repentir
Pour beaucoup, la maladie est un tournant. Elle pousse à réfléchir, à se réformer, à profiter du temps qui reste pour se repentir, corriger ses erreurs, se rapprocher d’Allah. Et ça, c’est un bien inestimable.
Une expiation des péchés
Le Prophète ﷺ a dit :
« Il n’est pas une fatigue, une maladie, un souci, une tristesse, un mal, une angoisse, ou même une épine qui atteint le croyant, sans qu’Allah ne lui efface par cela une partie de ses péchés. »
(Boukhari et Mouslim)
Chaque douleur, même infime, est donc source de purification, si on l’endure avec patience et espoir en la récompense d’Allah.
Un exemple inspirant : Dernier mois à Médine
Dans ce roman, on découvre le parcours d’un croyant malade : Jules, devenu Aïssa.
Malgré l’épreuve, il avance avec sérénité et objectif clair : l’agrément d’Allah.
Il ne s’arrête pas à sa maladie, il la dépasse, il élève son âme, et devient un exemple pour tous ceux qui traversent une situation similaire.
C’est la maladie vécue avec foi, sens et espoir.
En résumé
Nous avons évoqué :
- Les bases : tout vient de la volonté d’Allah.
- Les bienfaits : rappel, repentir, expiation.
- Un exemple vivant : le malade croyant qui transforme son épreuve en ascension.
Alors à nous d’être patients, confiants, et de transformer notre maladie en bien, car Allah عز وجل a dit :
{Allah n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité.}
(Sourate Al-Baqara, verset 286)
Qu’Allah accorde guérison à nos malades, patience à ceux qui les accompagnent, et qu’Il fasse de chaque épreuve un moyen de retour vers Lui.