Question qui, tout de suite, fait surgir toutes ces choses qui encombrent notre quotidien. Toutes ces choses que l’on fait sans vraiment de sens, du temps perdu, pour rien… Non, en fait, pas pour rien.
Lorsqu’on réfléchit, on se dit qu’il n’y a pas d’action sans valeur : soit elle est du côté droit — bonne action, soit du côté gauche — mauvaise action.
Là, on vient de rajouter un fardeau sur notre dos. Eh oui, la perte de temps n’est pas sans conséquence.
Excuses non recevables
Et puis, il y a toute cette spirale qui nous entraîne vers le mal. Alors on se laisse aller. Certains diront : « Tout le monde le fait », d’autres : « Moi, je suis moins pire qu’untel, donc ça devrait être pardonné »… ou d’autres excuses bidon, dont on sait pertinemment qu’elles ne tiendront pas le jour du Jugement.
Il y a toujours l’espoir
Pourtant, il y a tellement de choses à faire, tellement d’adorations à parfaire, à apprendre, à mettre en pratique. Toutes ces bonnes valeurs seront récompensées par Celui qui récompense largement, Celui dont personne n’est déçu lorsqu’Il donne, Celui vers qui on peut toujours revenir — soumis, conscients de nos péchés, mais jamais désespérés de Son pardon.
SoubhânAllah, quelle religion magnifique ! Un présent sans égal, une guidée unique, un chemin qui mène au plus bel endroit : le Paradis.
Une solution pour préserver sa foi ?
Pour garder une foi forte, il est déjà bon de la mesurer quotidiennement, simplement pour savoir où l’on en est. On appelle cela al-mourâqaba (faire ses comptes).
Ensuite, comme tout croyant suivant la Sounnah le sait : les bonnes actions font monter la foi, les mauvaises la font baisser… Donc, au boulot !
Mais pendant qu’on fait ces calculs, soyons intelligents (on essaie !), cherchons ce qui rapporte.
Par exemple : quelle est l’une des adorations si ce n’est l’adoration qui rapporte le plus de hasanât ?
→ La prière, bien sûr ! Donc : prière à l’heure, correctement accomplie, avec concentration, en groupe, et à la mosquée pour les hommes, etc.
Wallah, le musulman, le mouwahhid, qui accomplit correctement ses 5 prières ne sera jamais perdant.
Alors, quand on agit, on agit intelligemment : on place là où ça rapporte !
Encore une autre solution…
Un autre exemple ? Oui, bien sûr, c’est gratuit (pour vous… moi, ça devrait chiffrer in châ’ Allah – qu’Allah nous accorde la sincérité) : la lecture du Coran.
Lui ou elle dira : « Oui, je sais, 10 hasanât à chaque lettre… »
Bah oui ! Si tu as un meilleur commerce, contacte-moi !
Lire le Coran : une page, deux, trois, quatre… Et là, la fameuse réponse : « Je ne sais pas lire. »
Al-hamdoulillâh, merveilleuse nouvelle ! (Pas le fait que tu ne saches pas lire, hein !) — mais parce que l’apprentissage du Coran, et même l’apprentissage en général, est une voie bénie. Fonce !
Vous voyez ? C’est si beau, si agréable de voir que notre religion est remplie de miséricorde, de bonté, de facilité, de bienfaits.
Viens regarder nos ouvrages qui sont des nids d’inspiration
Tu veux des exemples : regarde De Paris à Nouakchott, Ahmed casse son quotidien pour aller vivre son rêve pendant 6 mois, Lili dans Les écrits de Fès qui dans la semaine a toujours son rdv avec sa Sheikha, et le plus intense Jules qui envoie tout balader pour consacrer sa vie à l’apprentissage et l’adoration dans Dernier mois à Médine (bientôt in cha Allah).
À nous juste de retrousser les manches, sans regarder ce monde fou qui ne s’arrête jamais dans sa folie.