Comment arriver à une pratique de sa religion ?

Pourquoi je me sens vide malgré ma pratique religieuse ?

On s’est tous retrouvés, je pense, dans cette situation : « Pourquoi je ne me sens pas bien dans ma religion ? Pourquoi je n’en profite pas comme il se doit, tout en étant convaincu que c’est la vérité ? »

Car oui, aucun doute : l’Islam est la vérité. Et le doute n’a pas de place dans la foi.

« Les vrais croyants sont seulement ceux qui croient en Allah et en Son messager, qui ensuite ne doutent point. »
(Sourate Al-Hujurât, verset 15)

Alors, quelle est la raison de ce vide ?

Souvent, elle réside dans le manque de compréhension. On répète des paroles sans vraiment les comprendre, ou très peu. Elles n’ont donc pas l’impact attendu.
Quand on y pense, c’est étonnant : on répète toujours les mêmes paroles, on les connaît par cœur, on sait qu’elles sont la vérité… mais on ne comprend pas ce qu’elles signifient. Et comment goûter à l’adoration si on ne comprend pas ce qu’on fait ou ce qu’on dit ?

Il y a certes la certitude de la vérité, mais le message, la guidée, l’acte, ne sont pas savourés à leur juste valeur. Voilà ce qui nous manque à beaucoup…

Quelle est la solution à ce vide ? Par quoi commencer ?

En reprenant le point précédent, la réponse devient simple :

On reprend nos actes quotidiens, en commençant par les plus importants, et on cherche à leur redonner un sens.

Une explication d’un mot, d’un dhikr, d’une sourate… puis on met en pratique avec réflexion. C’est à ce moment-là qu’on commence à goûter à l’adoration, à ressentir une foi plus forte, plus vivante.
Parce qu’on a appris, compris, appliqué… Voilà le chemin des gens heureux.

Attention aux excès !

Pourquoi cette mise en garde ? Parce qu’il arrive que, voulant rattraper le temps perdu, on aille trop vite, trop fort.
Exemple : tu veux te plonger dans la sourate Al-Fâtiha, alors tu ouvres tous les tafsîr, tu multiplies les lectures, tu veux tout comprendre… et tu passes 6 mois dessus.

Est-ce que c’est mauvais en soi ? Non.
Mais prends un peu, applique-le, et mets à niveau le reste de tes adorations. Monte progressivement, sans précipitation.

On se méfie toujours des grandes motivations qui s’essoufflent après quelques jours, laissant place à un retour à la normale…

Des exemples inspirants

Rappelle-toi de Hanna, la grand-mère de Lili dans Les écrits de Fès. Une compréhension simple, suivie d’une application sincère… puis des années d’assiduité.
Lili et son père ont aussi ce réflexe presque naturel : à chaque bienfait, une prosternation. On voit l’Islam à travers leur adoration, discrète mais profonde.

Dans De Paris à Nouakchott, on retrouve cet enseignement des choses simples. Les ablutions, par exemple : Ahmed les fait devant un frère qui l’observe, puis le corrige doucement, lui enseignant à diminuer la quantité d’eau, conformément à la Sounnah. Une éducation en douceur, fidèle et pratique.

Apprendre, comprendre, mettre en pratique

Donc, on prend un peu, on applique, on savoure, on vit notre religion… et on avance.
Qu’Allah nous assiste tous dans la compréhension et l’application de notre belle religion.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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